• Snoopy@jlai.lu
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    16 days ago

    Ah je crois qu’on a vu la meme vidéo, il faudrait que je la revois. :)

    C’était une tâche faisable par une personne. Donc quelque part, son expérience était un petit peu à l’eau parce que ça ne montre pas comment on s’organise pour faire une tâche qui nécessite plusieurs personnes. Mais par contre, ça a montré que tout le temps, même quand c’est absolument inutile, par réflexe, on laisse émerger des hiérarchies et ce que j’en ai retiré c’est que si tu veux un truc autogéré tu dois avoir un mécanisme actif qui supprime les hiérarchies.

    Cela rejoint le tableau des chefs et cheffes du Pavé qui donnent des pistes. Meme au théàtre, quand tu veux faire tourner un groupe, il faut un ou une capitaine. Cela donne confiance et une direction.

    Par contre, ya 2 points fondamentaux.

    • le groupe doit pouvoir etre autonome si on retire le ou la capitaine, autrement dit quelqu’un d’autre doit assurer le relais.
    • le ou la capitaine doit agir pour le groupe. Par exemple, au théàtre, si mon ou ma partenaire est agée, je ne vais pas courrir. Si mon ou ma partenaire à besoin de piloter, je dois ceder et lui laisser les rene, c’est un jeu de confiance entre nous. Plus exactement on essaye de connaitre nos espace et besoin.

    C’est un petit peu la base du volontariat, c’est-à-dire que la personne qui doit faire le truc, c’est elle qui décide de ce qu’il faut faire. Il y a besoin de planter des poireaux, c’est celui qui va planter les poireaux, qui décide de quand c’est fait, d’où c’est fait. Ce n’est pas forcément un mode d’organisation parce que tu ne peux pas faire autrement au niveau du volontariat.

    C’est là où certain, certaines le confonde avec une forme de pouvoir. Ça revient un peu à ce que j’expliquais avec l’air, on occuppe un espace laissé vacant ou non occuppé et sur le coup tu y réfléchis pas forcément, tu fais et c’est fait. La solution ? C’est de le partager ou d’accorder de la place aux autres mais s’iels ne le font pas, n’ont pas de role actif autre que d’observer ça ne sert à rien. Il faut etre en force de proposition, pas en retrait.

    Une autre solution que j’ai vue dans un vieux texte de hippie américain

    Je veux bien que tu nous partage un post dessus :)

    Mais peut-être que pour certains, ça valait le coup de rendre ce fonctionnement explicite.

    Elle disait qu’en fait, les hiérarchies implicites étaient les pires au niveau de la toxicité. et qu’elle préconisait qu’on crée des hiérarchies explicites avec tous les contre-pouvoirs nécessaires en face, et que c’est ça qui donnait le plus d’équilibre à une structure autogérée.

    Toujours.

    Je trouve que rendre un fonctionnement explicite permet de mieux anticiper via les tuilage et de construire un contre-pouvoir. Si je prend un exemple personnel de jlai.lu :

    • J’observe/j’ai conscient de : gérer bcp de commu/écrire et poster bcp.
    • Je propose de ne pas etre admin et de l’accorder à celleux qui ont plus de distance sur ces sujets.
    • De faire appel à des personnes externes à jlai.lu pour avoir un regard sur la question.

    Et de là, le fonctionnement est limpide. J’ai meme été dans 2 collectif où la personne avait investit bcp d’argent dans le lieu. Ça ne fonctionnait pas sous une fondation et ça marchait très bien. Iels disaient tous deux que c’était une forme de pouvoir qu’il hallait en avoir conscience et ça les génait. Cependant, j’observais que ça restait équilibré, familliale. Ça ne ressortait meme pas, c’était une plateforme et non le terrain de X ou Y.

    Donc voilà, d’une certaine manière être attentif, attentive à nos privilèges permet de les équilibrer.