Salut tout le monde.
Depuis un moment j’ai l’humeur pas mal bas. Ça ne va pas très bien. J’ai l’impression qu’il y a juste un débordement de mauvaises nouvelles et qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel. Suis-je le seule à me sentir de même? Je ne suis pas sûr que ce soit que le funk de l’hiver qui prend le dessus, mais bien les médias qui m’affectent.
Entre des corporations qui abusent avec leurs prix et qui sont en train de nous manger la laine sur le dos, les problèmes environnementaux, la guerre en Ukraine, le génocide en Palestine et nos gouvernements qui prennent le côté des abuseurs, c’est vraiment difficile de comprendre cossé qu’on fait icitte.
À quoi ça sert tout ce qu’on fait en ce moment? À quoi ça sert de se fendre le cul en quatre à sa job pis de payer des taxes qui, au fond, servent à subventionner des entreprises privées au lieux des services publiques, qui servent à subventionner des compagnies pétrolières et des entreprises qui polluent plutôt que de planter des arbres et d’implémenter des règles environnementales plus strictes et davantage de recherche dans les énergies et les matériaux renouvelables, ou qui servent carrément à tuer des gens dans des pays lointains au lieux de travailler pour la paix dans le monde?
Sérieux y’a pu rien qui fait du sens…
Je prends l’idée de Kurzgesagt et je l’ai essayé un peu, sérieux ça fait du bien. (anecdotique, je sais)
À la fin de chaque jour, prends 2-3 minutes pour expliciter 10 choses dont tu es reconnaissant. Ça peut être aussi simple que “le café que je me suis fait ce matin est particulièrement bon”.
Au début ces difficiles, t’as l’impression que t’écris de la shnoute, mais ce que ça apporte c’est en aval. C’est-à-dire, ça te “force” à voir des gestes/des choses qui t’amène ce sentiment de reconnaissance.
Merci beaucoup pour tes gentils conseils. Je vais essayer de les appliquer.
Ça ne vient pas de Kurzgesagt. Cette idée nous vient je crois de la psychologie positive, et ça existait avant Kurzgesagt.
Ce que je vais te dire ce un conseil que je devrais suivre moi même, mais quand tu te sens comme ça, c’est une bonne idée de se débrancher des choses qui sont dehors ton control et se concentrer plutôt dans les choses qui le sont. Chaque jour t’as des choix pour faire des bonnes es des mauvaises differences dans ton entourage: C’est toi qui décide d’être gentil ou pas avec tes voisins, tes collègues, les gens dans la rue. C’est toi qui décide d’aider quelqu’un qui a l’air perdu ou de l’ignorer. C’est toi qui décide d’être une force positive ou négative dans le monde. Tu ne peut pas résoudre le conflit entre Israel et Palestine, mais tu peux faire une petite différence dans la vie de quelqu’un autre dans ton entourage chaque jour, même si c’est juste avec ta gentillesse.
Salut! T’es pas le seul à traîner ce genre de mal être je pense. Voulais-tu juste ventiler ou tu aimerais avoir des conseils?
Pour ventiler plus qu’autre chose. Mais les conseils sont appréciés.
Je me sens juste débordé par tout le négatif dans le monde en ce moment. Peu importe si je regarde les nouvelles, les réseaux sociaux, même Instagram c’est juste des story de Palestiniens morts d’Ukrainiens qui se débattent des merdes de la CAQ, des histoires d’abus de partout etc. Calvince. Va falloir que je décroche mais quand je vais revenir ça va être pareil anyway.
Voilà deux pistes. Je suis pas un champion dans aucune d’entre elles, mais je les trouve fertiles :
- On n’a pas le contrôle sur le monde, on si peu. Par contre, notre façon de le percevoir et d’y réagir nous appartient. Évidemment, on ne peut pas juste arrêter de s’en faire sur commande ; c’est le travail d’une vie. La recherche du bonheur par le biais de la philosophie est basée sur cette idée. On n’est pas obligé de se taper les auteurs de la Grèce antique pour s’y intéresser ; il y a du monde sur le web qui vulgarise et réfléchissent à tout ça. Je ne me suis pas encore fait une tête, mais plusieurs trouvent du réconfort dans une lecture contemporaine du stoïcisme par exemple.
- OK, je sais qu’il y a une aura nouvel âge autour de la méditation pleine conscience (même le nom, iiish), mais ça vaut la peine de s’y initier. Il y a zéro ésotérisme là-dedans. C’est ni plus ni moins qu’une façon de s’entrainer à slacker sur les ruminations et à être juste… là, confortable, sans distraction. Parce que c’est pas parce la misère existe encore que t’as pas le droit de passer cinq minutes à regarder par le fenêtre et à aimer ça.